Paradis blanc
Les immensités de la Finlande constituent le terrain idéal pour prendre la pleine mesure de la capacité d’une
Ce qui se passe à l’horizon se dérobe sans cesse à nos yeux. À chaque tournant, le
Dans ce véritable paradis blanc, la lumière est à couper le souffle. D’ailleurs, pour nombre de touristes, appelés au-delà du cercle polaire « amis du Nord », c’est la raison principale de leur visite en Laponie finlandaise. Ils viennent pour les levers de soleil rouges, roses, violets, pour le soleil étincelant de midi, pour les lueurs dorées du début d’après-midi. Ils espèrent voir une aurore boréale transfigurer le ciel sans nuage de sa lumière verte, pareille à la vision d’une horde de spectres.
La journée de Klaus Bachler et des huit autres instructeurs
Avec sa transmission intégrale, le
À huit heures du matin au plus tard, dans le vaste garage chauffé de chacune des deux parties du terrain d’entraînement, les
Les apprentis pilotes, dont certains venus exprès d’Asie du Sud-Est, entendent profiter de ce stage de conduite pour mettre à l’épreuve leur aptitude à conduire sur route verglacée au volant d’une
Klaus Bachler prend du temps pour chacun, explique, corrige, donne des conseils. Quand il est au volant, les exercices semblent un jeu d’enfant. Quel est son secret ? « La régularité dans l’accélération, le freinage et la direction », répond le pilote avec un sourire malicieux. Pour y arriver, il faut bien connaître sa voiture. Il faut notamment ne jamais oublier que le moteur du
Klaus Bachler profite souvent de son temps libre pour faire de la musculation et du fitness dans un club de Levi. Des chalets de toutes les couleurs égayent la plus grande et plus célèbre station de sports d’hiver de Finlande, située au pied d’une montagne de 531 mètres. Mais le ski de fond ou les promenades en motoneige comptent aussi parmi les occupations de cet amoureux de la nature lors de ses séjours en Laponie. Et la cuisine lapone ? « Je n’aime pas tellement la viande de renne, mais le saumon est excellent », confie-t-il.
Sur ces mots, il monte dans le
Les programmes d’entraînement
Texte Andrea Weller
Photos Victor Jon Goico