Spyder contre Spyder
Webber en chemin pour Silverstone au volant du Spyder, sur les routes du Buckinghamshire
Bien que 60 ans les séparent, le
Mark Webber sourit. « Wow, on dirait le petit frère de la
« Je crois qu’aujourd’hui, on va faire un détour. » Webber prend le volant. Depuis sa maison, située à la sortie d’Aylesbury, la route pourrait le mener tout droit au circuit de
Silverstone – et au
La balade parfaite : le soleil du matin et un moteur Boxer derrière le pilote
Cela peut sembler étrange, mais beaucoup de pilotes de course ne s’intéressent pas particulièrement aux voitures. Ils les considèrent plutôt comme des moyens d’atteindre leur objectif : faire la course et la gagner. Mais notre pilote australien n’est pas de cette catégorie-là. Il était déjà passionné par les voitures de sport
À peine sorti de la ville, Webber ne tarit pas d’éloges à propos du
Et comment conduit-on quand on a neuf victoires en F1 à son palmarès ? Avec aplomb, rapidité, mais sans aucune nervosité. Webber sait doser exactement la vitesse et utiliser à la perfection les caractéristiques du
Les longs bossages aérodynamiques du capot arrière rappellent les Spyder de course des années 50 et 60
Pas de radio, pas de climatisation, pas de boîte PDK : seulement la boîte manuelle à six rapports
Même chose pour le passage des rapports. Webber change de vitesse avec tant de fluidité que l’on pourrait croire le
Le pilote et la voiture sont en harmonie parfaite, exactement comme le
On s’approche de Silverstone. Juste avant d’arriver, Webber titille une nouvelle fois la pleine puissance du
Leçon d’histoire : la 550 Spyder est le modèle qui a inspiré le
Le tour en
Leçon n° 1 : le palmarès. Dès sa première apparition sur le circuit du Mans en 1953, la
Leçon n° 2 : l’installation au volant. Le temps ne s’est pas arrêté, évidemment. Mais comme
Avec son moteur Boxer central quatre cylindres, la toute légère 550 Spyder était dans les années 50 un tel symbole de la modernité qu’elle est devenue un classique depuis longtemps
Mark Webber n’a pas attendu de devenir pilote d’usine, il y a deux ans, pour être passionné de
Leçon n° 3 : la conduite. Le parcours de test de
Vous pensiez peut-être qu’il serait relativement soporifique de suivre une voiture de sport âgée de 60 ans et dotée d’une motorisation plus faible que celle du
Retour au stand pour Webber. « Même selon les références actuelles, la voiture est incroyablement légère, et pour ce qui est de la répartition des masses et du centre de gravité, rien de mieux que de placer le moteur Boxer derrière le
pilote », dit-il en descendant du véhicule. Et d’ajouter : « Le passage des rapports, l’élasticité du moteur, la dynamique de conduite, les sensations en général : tout m’a plu. En plus, la 550 Spyder donne pratiquement la même impression qu’on retrouve dans les sportives modernes de
Peut-on concevoir une leçon d’histoire plus agréable ?
Texte Andrew Frankel
Photos Paul Barshon
Galerie
Ouverture exceptionnelle
Légèreté, rapidité de commande et confort absolu au quotidien : la capote du
Le
Voici les étapes d’ouverture manuelle de la capote :
La capote fermée se caractérise par deux pointes fortement tendues qui se prolongent vers l’arrière.
Après déverrouillage de la capote et du capot arrière via la clé ou la touche de commande de la capote, il suffit de détacher les pointes et de les fixer à la capote.
Puis d’ouvrir le capot arrière et de loger la capote dans le compartiment prévu à cet effet.
Il n’y a plus qu’à refermer le capot arrière puis les volets de capote latéraux.
À ciel ouvert, la capote se loge sous le capot arrière à double bossage caractéristique.