Le Mans : hospitalité sarthoise
Travail d’équipe : Jacky Ickx, sextuple vainqueur au classement général du Mans, discute avec l’ingénieur de course Wolfgang Berger (à g.) dans l’atelier
La légende
Juin 1951. Nous sommes en France, dans une petite commune du nom de Teloché, à environ 7 kilomètres au sud du Mans. Dans la rue du 8-Mai, un garage est en pleine ébullition malgré la nuit noire. À la veille de la 19e édition des 24 Heures du Mans, des mécaniciens s’affairent autour de deux
Dans le milieu, la nouvelle a fait grand bruit :
Prêtes au départ : Les 911
L’air de rien : Côté rue, seuls quelques panneaux publicitaires et une modeste pompe à essence trahissent la présence d’un garage derrière cette façade en brique (1964).
La question se pose alors : où installer les quartiers généraux de l’écurie ? Auguste Veuillet déniche une piste dans le village de Teloché. Là-bas, le garagiste Georges Després, dit « Jojo », accepte de louer une partie de ses locaux à l’équipe
La course a lieu les 23 et 24 juin 1951. Au volant de leur 356 SL, Auguste Veuillet et Edmond Mouche décrochent la victoire dans leur catégorie (1 100 cm³) et atteignent une respectable 20e place au classement général. Ce triomphe vaut à
Préparation : Près de la 924 GTP, les techniciens sont en pleine discussion. Au volant de ce modèle spécialement conçu pour les 24 Heures du Mans, Walter Röhrl (à g. devant le moteur) et Jürgen Barth accrochent la septième place au classement général (1981).
Malchance : Si la
Au début des années 1980, l’instauration de la catégorie Groupe C et l’arrivée de la 956 marquent l’avènement d’une nouvelle ère pour l’engagement de
Texte Dieter Landenberger